Je vais tenter de décrire, sans dénaturer la réalité, une expérience mystique hors du commun que j'ai vécue au cours de ce week-end de la Pentecôte avec trois amies avec lesquelles j'ai fait un périple d'un peu plus de 1000 km en Espagne.
Ensemble, nous avons vécu une sortie hors du temps, hors sol. Nous avons eu collectivement l'impression d'avoir traversé un vortex pour vivre dans une bulle alimentée de belles énergies portées par un taux vibratoire battant à l'unisson. Nous avons eu le sentiment d'avoir vécu en décalage de la société, dans un univers intemporel, bienveillant, très riche en émotion, où le rire et les pleurs se sont succédés au gré des lieux visités tels que la traversée du désert des Bardenas et le contact physique avec le rocher sur lequel la vierge Marie a apparu à Jacques, à Saragosse, pour ne citer que cela.
Imaginez quatre personnalités qui ne se fréquentent pas tant que cela au quotidien, se trouvant embarqués dans une synergie incroyable dans laquelle leurs fréquences respectives sont parvenues à troubler l'ordre établi dans notre monde matérialiste avant de décoller dans un plan parallèle. Ce fut réellement notre cas. Ensemble, nous avons formé une équipe improbable, comme un quatuor de jazz où chaque note semblait discordante mais créait une mélodie envoûtante. Notre synergie a fait des vagues, littéralement : les horloges tournaient à l'envers. Finalement, notre fréquence collective a atteint un point culminant, et nous avons été projetés dans un plan parallèle où les règles de notre monde matérialiste ne s'appliquaient plus.
Et pour couronner le tout, chaque instant était à sa place au bon moment, comme si l'univers avait décidé de jouer les chefs d'orchestre. Le voyage s'est déroulé avec une très grande fluidité, sans une seule fausse note, comme si les embouteillages et les retards d'avion avaient pris des vacances. Les interactions avec le monde que nous venions de quitter se sont faites avec de belles synchronicités, presque comme si nous avions un abonnement premium à la chance. Les endroits que nous avons visités semblaient nous attendre là, dans l'ici et le maintenant, comme des acteurs prêts à entrer en scène. Nous avons eu le sentiment d'être à nos places, à chaque instant, comme des pièces de puzzle enfin réunies. Même le café du coin semblait savoir exactement quand nous avions besoin d'un petit remontant. En somme, c'était comme si nous avions trouvé le mode d'emploi de la vie, et que pour une fois, nous avions suivi les instructions à la lettre. Une véritable symphonie de moments parfaits, où chaque note résonnait avec une précision déconcertante.
Aller plus loin dans ce témoignage serait contre-productif, car il n'y a aucun mot suffisamment ciselé pour décrire cette communion d'âme qui nous a habités durant ces 48 heures magiques.
Imaginez-vous méditant dans le désert, à des centaines de mètres les uns des autres, comme des ermites modernes cherchant l'illumination dans un monde de notifications incessantes. C'était tellement incroyable que même nos smartphones se sont tus par respect. Et puis, la cerise sur le gâteau spirituel : la Basilique de la Senora del Pilar à Saragosse. Ah, cette basilique ! Elle nous a foudroyés d'une puissance spirituelle telle qu'on aurait juré entendre les anges chanter du flamenco. Nettoyés énergétiquement, nous avons pleuré à chaudes larmes, pas par tristesse, mais par pure grâce. Nos âmes, lessivées comme jamais, ont ressenti une paix que même la meilleure application de méditation ne pourrait offrir.
Alors, pourquoi en dire plus ? Parfois, les expériences les plus profondes ne peuvent être contenues dans des mots, aussi ciselés soient-ils.
Ainsi soit-il ! PHILIPPE RECLUS
Toujours très inspiré, dans tes narration, j'imagine que la sangria devait être excellente, également 😁