La suite de Fibonacci, une séquence fascinante de nombres entiers, se construit en additionnant les deux termes précédents pour former le terme suivant.
Chaque nombre de cette suite est un entier naturel. Les premiers éléments de cette suite emblématique sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, 610, 987, 1597, et ainsi de suite.
Cette suite n'est pas seulement une curiosité mathématique, mais elle est aussi intimement liée à des concepts esthétiques et naturels, notamment le nombre d’or et l’angle d’or. Le nombre d’or, ou Phi, est une constante mathématique souvent désignée comme la "divine proportion". Ce nombre irrationnel, dont la valeur approximative est 1,618033987, apparaît fréquemment dans des contextes variés comme l’art, l’architecture, et même la nature.
Lorsque l'on divise un terme de la suite de Fibonacci par le terme précédent (par exemple 89/55), le rapport obtenu se rapproche de plus en plus de Phi à mesure que l'on progresse dans la suite. Cette caractéristique intrigante montre la manière dont la suite de Fibonacci capture l'essence de la proportion divine.
L'angle d’or, quant à lui, est l'angle qui correspond à cette proportion dorée dans un cercle. Il mesure précisément 137,5 degrés. Cet angle se retrouve dans de nombreux phénomènes naturels, comme la disposition des feuilles autour d'une tige ou la spirale des coquillages.
En résumé, la suite de Fibonacci est bien plus qu'une simple série de nombres ; elle est une clé vers la compréhension de multiples concepts mathématiques et esthétiques qui régissent notre monde. Que ce soit à travers les rapports de ses termes successifs ou l'angle d’or qu'elle suggère, cette suite continue d’émerveiller et d'inspirer les chercheurs, artistes, et observateurs de la nature.
Les spirales de Fibonacci dans les pommes de pin :
Imaginez chaque coin d'une écaille de pomme de pin représenté par un point. Vous observeriez alors la formation de deux spirales s'enroulant dans des directions opposées. Ces spirales sont directement issues de la suite de Fibonacci, où chaque nombre est la somme des deux précédents (1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, etc.). La disposition des écailles respecte cette séquence, créant ainsi une structure à la fois harmonieuse et visuellement agréable. Cette organisation précise n'est pas seulement esthétiquement plaisante, mais elle optimise également l'espacement et la croissance des écailles, démontrant comment les principes mathématiques peuvent être intégrés dans la nature. Les spirales de Fibonacci sont donc une manifestation fascinante de l'ordre naturel, illustrant l'élégance avec laquelle la nature utilise les mathématiques pour structurer ses créations.
Le Nombre d’Or et la glande pinéale :
Nichée au cœur du cerveau, la glande pinéale est fréquemment liée à l'idée du troisième œil. Un symbole puissant se détache dans cette perspective : la pomme de pin. Ses épines disposées en spirale suivent parfaitement la séquence de Fibonacci, incarnant ainsi l’harmonie et l’unité intrinsèques à la force créatrice. Cette géométrie naturelle reflète la croissance ordonnée et l'interconnexion des éléments fondamentaux de l'univers. La glande pinéale, souvent surnommée le siège de l'âme, dévoile ainsi une correspondance fascinante avec les principes mathématiques et philosophiques qui sous-tendent le cosmos. En observant la pomme de pin, nous pouvons contempler la beauté et la complexité de l'architecture naturelle, nous reconnectant ainsi à des concepts millénaires de sagesse et de mystère.
Autres exemples de spirales de Fibonacci :
Au-delà des pommes de pin, ces fascinantes spirales se manifestent également dans les tournesols, les chardons et même les ananas. Les spirales, qu'elles tournent dans un sens ou dans l'autre, suivent invariablement deux nombres consécutifs de la célèbre suite de Fibonacci. Cela signifie que chaque nombre dans cette succession est la somme des deux précédents, créant ainsi un motif récurrent et harmonieux dans la nature. Cette observation n'est pas seulement une curiosité mathématique; elle illustre comment des principes mathématiques peuvent se voir intégrés dans le monde naturel. En observant attentivement un tournesol, par exemple, on peut remarquer que ses graines se disposent en spirales qui suivent cette séquence, optimisant ainsi l'espace et l'efficacité de leur agencement. De même, les écailles des ananas et les structures des chardons obéissent à cette même logique, reflétant l'élégance de la nature lorsqu'elle adopte des règles mathématiques pour former des motifs organiques et esthétiques.
Les nombres de la suite de Fibonacci se retrouvent aussi dans une infinité de figures. Les proportions du corps humain sont ainsi régies par cette série, de même que la forme d’un coquillage nautile, les cristaux de neige, l’arbre généalogique des abeilles, la reproduction des lapins et même les frondes des fougères.
Si on ajoute un "h" (comme le "h" de harmonie) à Pi, on obtient Phi.
Et on retrouve Phi dans la glande Pi-néale.
Et si on "lie" Phi à Pi on peut écrire Phi-lie-Pi : Philippe.
La nature joue avec certains nombres comme l'humain joue avec les mots.
Le jeu de la vie entre la Nature et l'Humain dévoile les lois de l'Univers où chemine l'esprit qui oeuvre par la main de l'Hu-main. La main où Phi s'exprime entre le doigt qui montre les astres et le coude qui lie la coudée à Phi, poignée qui ouvre les portes des mystères de ll'univers.